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COUP DE TETEUn film deJean-jacques annaudavecPatrick Dewaere |
782 Lectures Depuis Le vendredi 27 Juin 2014 |
Au cours d’un entrainement, François Perrin bouscule le joueur vedette du club de foot de Trincamp. Sivardière, le président du club, exige et obtient son exclusion de l'équipe puis il le licencie de son usine. Mais pour François Perrin la dégringolade ne fait que commencer, après avoir été viré du bistro « Le Pénalty », il est inculpé de viol et jeté en prison. Probablement rassasié, le mauvais sort, qui s’acharnait sur François Perrin, décide de lui accorder sa grâce. Au cours d'un déplacement, l’autocar qui conduit les joueurs de l’équipe de Trincamp se renverse dans un fossé… face au désastre annoncé, Sivardière n’a d’autre choix que de faire appel à François Perrin. Celui-ci est sorti de prison en urgence et est sommé de disputer le match valant pour la Coupe de France. François Perrin tente dans un premier temps de s’esquiver puis il accepte… mais il espère bien se venger de la bande de faux-culs à qui il doit tous ses malheurs 1979 : La France giscardienne vit ses ultimes moments. Mais loin de l’envisager, elle s’imagine éternelle… Le rapport de force entre les classes demeure globalement favorable au prolétariat. Et d’aucuns parlent d’imminence de la révolution… La morale sociale n’est pas un vain mot qui se noie sous le cynisme d’un humanisme du sac de riz, avant-garde nutritive des armées de la liberté imposée… Le manichéisme tient lieu d’idéologie de la résistance et au cinéma le bourgeois ne peut être qu’un vampire hypocrite, assoiffé d’argent, et entouré d’une escouade de laquais toujours prompt à se rassasier des miettes de ses festins… « Coup de tête », de par son simplisme, tant esthétique que scénaristique, restera à jamais le témoin de ce temps-là, de ce temps où tout était simple… mais où le Petit Livre rouge commençait à défraichir sous les coups de boutoir d’un Nanard au pied des sommets de sa gloire…
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