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THE TOOLBOX MURDERS

Un film de

Dennis donnelly

avec

Cameron Mitchell
Pamelyn Ferdin
Kelly Nichols


- 1978 -
1747
Lectures
Depuis
Le mardi 18 Fevrier 2014




1974, « The Texas Chain Saw Massacre » (1) explose sur les écrans censurés (2). En un seul film, Tobe Hooper vient de se faire un nom.
1978, l’exploit va-t-il être renouvelé avec « The Toolbox Murders » (3) ? C’est du moins ce que vise le producteur Tony Didio. A cet effet, il fait appel à Dennis Donnelly (4) pour la réalisation et à quelques acteurs inconnus (5), parmi lesquels la jeune débutante Marianne Walter (6).
Partant d’un investissement minimal, il espère ainsi réaliser un bénéfice maximal, aidé en cela par le parfum de scandale qui entoure les vidéos nasties anglaises (7).
Dans de telles conditions et avec une telle motivation, le résultat ne pouvait être que ce qu’il est : un film globalement « mou », au suspense inexistant ; un film style Inspecteur Derrick chez les poudrées ; un topless polisson tendance intégrale et un gore soft à la graphie bâclée… mais nous ne sommes qu’en 1978, et il n’est pas impossible que ce mélange de nus et de meurtres en série ait eu l’effet d’une bombe.

Après un générique prometteur où le spectateur suit une voiture dans les rues de Los Angeles alors que l’autoradio diffuse un sermon religieux (8), la caméra emboite les pas d’un homme transportant une boite à outils qui pénètre dans un bloc d’appartements.
Et l’action démarre en quatrième vitesse :
Armé d’une perceuse, un mystérieux tueur, coiffé d’un passe-montagne ridicule, trucide sa première victime (9) : une femme entre deux âges, au déshabillé correct, mais visiblement addict à l’alcool
Nous quittons l’appartement de cette première victime pour retrouver une jeune fille charmante qui regagne son domicile. Aussitôt, elle se prépare pour sa douche et nous offre une courte séance de topless… l’homme au passe-montagne la tuera à coups de marteau (10). Il tuera son amie à coup de tournevis… (11)
Et le réalisateur enchaine immédiatement (12) sur un quatrième meurtre, celui qui constituera la scène culte du film.
Dans sa baignoire, une jeune femme a juste le temps de terminer sa masturbation (13) que le tueur au passe-montagne fait irruption dans la salle de bain avec à la main un pistolet à clous… Après une poursuite à travers l’appartement, la jeune femme, toujours nue, sera tuée à bout portant d’un clou à la tête.
La scène suivante est tout aussi rondement menée : le tueur kidnappe une jeune fille… Est-ce parce qu’il a oublié sa boite à outils qu’il lui laisse la vie sauve ?
Que Nenni ! Et le film opère un virage à 360 degrés, c'est-à-dire que s’il revient à l’endroit précis où il avait accompli ce tournant, il y revient chargé de psychologie explicative : et nous découvrons simultanément les motivations et l’identité du tueur… Nous n’aurons plus qu’à patienter 60 minutes pour le twist final et la petite escroquerie du générique de fin (14).




1- Malgré le titre de « Massacre à la tronçonneuse », seule une victime est tuée avec une tronçonneuse, les autres sont tués à l'aide de masse, de crocs de boucher et de réfrigérateur.

2- Interdit durant 25 ans au Royaume-Uni. Il n’est autorisé en France qu’en 1981.

3- Probablement par mimétisme le titre français de ce film est « la foreuse sanglante »

4- Connu pour avoir réalisé de multiples épisodes de séries TV (L'Agence tous risques - Drôles de dames)

5- Dennis Donnelly offre un rôle son frère, Tim Donnelly qui incarne un inspecteur bien fade.

6- Beaucoup plus connue sous le nom de Kelly Nichols. Une simple recherche sur Google convaincra chacun de son talent.

7- Liste gouvernementale anglaise recensant les vidéo cassettes de films trop gore, obscènes, malsains ou dérangeants interdites au Royaume-Uni

8- Il résume les motivations du tueur en série : nettoyer la ville du péché

9- Brian de Palma se serait-il inspiré de cette scène pour « Body Double » ?

10- A cet instant de l’action, le spectateur attentif se demande pourquoi le crime a lieu dans l’escalier…

11- Et ce même spectateur de s’interroger sur les mœurs de ces deux filles…

12- Immédiatement n’est pas vraiment le mot, puisqu’il intercale une scène style « fenêtre sur cour » version topless et divers interrogatoires policiers

13- Moment prémonitoire quant au devenir cinématographique de la belle

14- Histoire est vendue comme une histoire vraie !



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