Pour Joan Burrows le cauchemar semble devoir recommencer…
La cicatrice qui orne son visage est là pour lui rappeler que Bishop, un croquemort sanguinaire, l’a enchainée en compagnie de sa meilleure amie à des tables d’autopsie… puis il les a torturées en lui murmurant qu’elle pouvait mettre un terme à ses souffrances, qu’il lui suffisait qu’elle l’autorise à tuer son amie…
Joan a miraculeusement réussi à se libérer… elle a planté l’embout de la pompe dans le corps de Bishop… elle a aspiré son sang jusqu’à l’ultime goutte…
Mais de retour dans la ville de son enfance, Joan assiste à une vague de crimes à la sauvagerie indescriptible.
Bishop serait-il de retour ? Aurait-elle sombré dans la folie, au point de commettre à son insu tous ses meurtres ? A moins qu’il ne s’agisse que d’un copycat…

Âmes sensibles s’abstenir ! Et ceci d’autant plus que la 3D vient enrichir ses images faites de gros plans sur des visages hurlant leur souffrance ou sur des fragments indistincts de corps humain lacéré et suintant le sang par toutes leurs entailles.
Cinéma cérébral, « Scar » déploie son absence de scénario sur le mode d’un conteur allusif. Car au final, grâce à la débauche de gros plans rien n’est exposé, tout est suggéré avec la puissance dévastatrice de l’imaginaire que chaque spectateur porte en lui.
Diamétralement opposé au cinéma pornographique, qui montre pour enflammer l’imaginaire, « Scar » enflamme l’imaginaire pour faire croire qu’il montre. Mais qu’importent les différences puisque tous les deux appartiennent au même cercle, celui où l’indigence scénaristique circonscrit le public

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