Vincent, Sonny et Dave sont des amis d’enfance.
Ils braquent un coursier en diamant en mitraillant à tout va…
Mais au moment du partage, Vincent flingue Dave et laisse pour mort Sonny.
Et cætera

La deuxième phrase du bref résumé de l’intrigue caractérise la globalité du film. Non seulement ça révolvérise dans tous les sens, mais en plus ça perd l’azimut, à tel point que l’on ne sait pas où veut en venir le réalisateur. Mais peut-être ne souhaitait-il que s’exercer au maniement des filtres bleus dont il abuse durant quatre-vingt-dix minutes.
Certains trouveront, vraisemblablement, à ce film le charme désuet d’un underground tarantinesque, mais ils devront admettre que Bruce Willis ne fait que mettre à la disposition son nom au générique moyennant probablement finance.

En conclusion, si vous êtes en manque de questionnement métaphysique à consonance religieuse ne manquez pas ce Braquage cinématographique.

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