New York fait l’objet d’attaques terroristes particulièrement sanglantes.
Trois agences gouvernementales, personnifiées par Anthony 'Hub' Hubbard pour le Fbi, Sharon Bridger pour la CIA et Le Général William Devereaux pour l’armée, tentent de démanteler les cellules islamistes, en utilisant chacune des méthodes différentes.
Le FBI enquête et appréhende les suspects ; la CIA infiltre et manipule ; l’armée restreint les libertés et embastille en masse.

Au cours de sa longue et riche filmographie, Bruce Willis ne s’est pas seulement cantonné à sauver le monde et accessoirement sa famille, il a aussi menacé les libertés individuelles et bafoué les droits constitutionnels des citoyens. Mais il est vrai que la situation avait de quoi déstabiliser le moindre des démocrates.
Mais que le spectateur se rassure, au final c’est la Constitution qui l’emportera face aux extrémistes de tous les bords et chacun sera puni à la hauteur de sa faute quand il ne se sacrifiera pas pour la racheter.

« Couvre feu » reste aujourd’hui encore un film comme savent tant les faire les studios ; une pincée de polar, deux louches d’espionnage, quelques aromes de complot, le tout sur fond politique. Et ceux qui seraient tentés d’y voir un film prémonitoire doivent se rappeler qu’on ne nait pas prémonitoire, mais qu’on le devient après coup.

En fait, le seul élément qui ne peut que surprendre le regardeur hexagonal est la grande liberté dont font preuve les scénaristes à la condition que le résultat se conforme à ce précepte :
« Cachez ce sein que je ne saurais voir »

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