Elle est interprète à l’UNESCO et vit seule ; il est océanographe et vit avec sa fille.
Les hasards de la vie font qu’ils se rencontrent et qu’ils s’aiment. Mais les hasards de cette même vie font, qu’au cours d’un contrôle médical, elle apprend qu’elle est atteinte d’un cancer du sein…
Qui pourrait l’aider ? A-t-elle le droit d’imposer sa souffrance à autrui ?
Sans explications elle rompt avec lui… Mais les hasards de la vie font qu’il va découvrir la vérité.
Et au sortir de l’ablation du sein, Claire réalisera qu’elle ne sera plus seule…

Yannick Bellon a construit, autour de ses huit longs métrages, un cinéma entièrement centré sur la souffrance. Cinéma où se croisent espoir et désespoir, où se combinent illusions et désillusions.
Après avoir abordé l’alcoolisme (1), la séparation (2), le viol (3), elle s’attaque ici à un thème tout aussi ardu (4), sans pour autant sombrer dans un pathos de pure forme. Mais il est vrai qu’elle est parfaitement secondée par une Marlene Jobert au sommet de son art tout en émotion et un Jean-Michel Folon au talent pudique.
Bien sûr, les grincheux feront remarquer que l’histoire se noie parfois sous une accumulation de clichés dont le plus remarquable reste les professions des protagonistes, mais qu’importent les ravagnards?



1- Quelque part quelqu’un – 1972

2- La Femme de Jean – 1974

3- L'Amour violé – 1978

4- L’histoire est inspirée du roman autobiographique de la comédienne Françoise Prévost «Ma Vie en Plus»

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