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UNE SALE AFFAIREUn film deAlain BonnotavecMarlène Jobert |
5372 Lectures Depuis Le lundi 12 Aout 2013 |
Etrange destin que celui de ces films qui semblent à jamais effacés des mémoires… De celui-ci, on trouve, sur le net, que ce fidèle résumé : « Usant de méthodes peu orthodoxes, Novak s'immisce dans la vie d'Hélène Balanger, qui travaille au secrétariat de Fournier, premier adjoint au maire d'une petite ville portuaire de Seine-Maritime. Se présentant d'abord comme journaliste, il lui demande de sortir - pour lui - certains documents auxquels elle a accès. Mais Hélène, mariée et mère de la petite Lola, refuse. Novak lui prouve alors que son mari Bernard a une maîtresse avant de dévoiler sa véritable identité : commissaire à la brigade des stupéfiants, il a pour mission de démasquer Alexandre Alioti, le député-maire de la ville, qui dirige un important réseau de trafic de drogue. Récemment, la mairie a passé commande d'une grande quantité de matériel de laboratoire destiné soi-disant aux écoles de la région, mais on n'a retrouvé aucune trace de ces instruments, qui servent en réalité à traiter l'héroïne dans un laboratoire secret installé dans un château des environs. Novak réussit à vaincre les dernières réticences d'Hélène en lui parlant de Jean-Jacques, le petit ami de sa soeur Julia, qui est intoxiqué. Un soir, Julia dérobe un important dossier à son bureau et, surprise par Fournier, s'enfuit dans la nuit. Deux hommes de main se rendent chez elle et, se méprenant sur l'identité de la femme présente, s'attaquent à Julia, venue rendre visite à sa soeur, et la tuent accidentellement. Pendant ce temps, Novak, accompagné de son équipe, investit le laboratoire clandestin. Puis il se met en quête d'Hélène. Après des heures de recherches, il la retrouvera dans un bar mal famé. On apprend alors la mort de Fournier : il s'est apparemment suicidé en se jetant dans le vide. Alioti, contre lequel on n'a pu relever aucune charge, démissionnera avant de devenir, peu de temps après, chargé d'affaires au Parlement Européen...... » (1) Alors, le spectateur en quête d’explications se demandera à quel étrange phénomène est liée cette disparition quasi totale. Mais si d’aventure il lui est donné de visionner ce métrage, il comprendra aussitôt que celle-ci est intrinsèquement liée à la nature de ce film, qui déroule paresseusement un scénario absurde (1) où se mêlent, sans véritable utilité, manipulation, lutte des classes, personnel politique et féminisme pendant que la bande sonore égrène une musique décalée et peu adaptée. 1- http://christophelambert.forum-actif.net/t12-presentation-du-film-une-sale-affaire 2- Si Novak s'immisce dans la vie d'Hélène Balanger c’est pour la convaincre de dérober, dans le coffre du bureau de Fournier, un dossier qui va permettre de confondre ce dernier. A ce stade du scénario, chacun est en droit de se demander : « N’aurait-il pas été plus simple de perquisitionner ce bureau ? »… Certes, mais dans ce cas, il n’y aurait pas eu matière à « Une Sale Affaire »
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