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UN JOUET DANGEREUXUn film deGiuliano MontaldoavecMarlène Jobert |
5148 Lectures Depuis Le jeudi 29 Aout 2013 |
Le convoyeur de fonds, Vittorio Barletta (Nino Manfredi) (1), est blessé à la jambe lors de l’attaque du supermarché où il fait des achats en compagnie de sa femme, Ada (Marlène Jobert) (2). Au cours d'une séance de rééducation, il rencontre le policier, Sauro. Celui-ci va initier au maniement des revolvers. Et lorsque Sauro est tué par des truands, Vittorio abattra l’un d’entre eux d’une balle tirée à bout portant. Cet acte de courage lui vaut les honneurs de la presse, mais aussi d’être la cible des truands rescapés. Une nuit, alors qu’il revient de la pharmacie, ces truands percutent sa mobylette. Vittorio Barletta les trucide de plusieurs balles. Cet acte d’autodéfense lui vaut la prison provisoire, mais aussi un 5 à 7 avec la fille de son patron… Giuliano Montaldo (3) pare son film du registre de la comédie grinçante, genre dont il n’est visiblement pas un maitre. Au final, le résultat manque de rythme, s’englue dans une durée déraisonnable et se perd dans un scénario dilué. Ainsi, la présentation des personnages ne dure pas moins d’une heure, heure au terme de laquelle Sauro sera abattu par des gangsters et Vittorio fera usage de son revolver. Il faut ensuite attendre une demi-heure avant que Vittorio révolvérise trois autres gangsters et soit emprisonné. La dernière demi-heure, qui se referme sur un sublime unhappy end, est consacrée au lent, mais inexorable, glissement vers la folie de Vittorie et constitue le moment le plus convainquant de ce film, celui où son registre se nourrit au vitriol 1- Cet acteur habitué des personnages truculents, grotesques ou même monstrueux, porte littéralement le film à bout de bras, à tel point qu’il ne quitte jamais l’écran 2- On ne peut que regretter que le réalisateur n’est pas exploité son talent comique et ait préférer la cantonner dans un second rôle de femme souffreteuse. 3- En 1965, il écrit et réalise « Una bella grinta », vision cynique de la croissance économique italienne. Le film obtient le prix spécial du jury au Festival de Berlin. En 1971, il réalise « Sacco et Vanzetti ». Le film obtient un prix d'interprétation masculine au Festival de Cannes. En 1965, Giuliano Montaldo écrit et réalise Una bella grinta, vision cynique de la croissance économique italienne. Le film obtient le prix spécial du jury au Festival de Berlin. Il accède à Avec « Le Carnaval des truands » (1967) il réunit Klaus Kinski, Edward G. Robinson, et Janet Leigh. En 1968, il dirige John Cassavetes et Peter Falk dans « Les Intouchables »
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