Bryan, agent de la CIA à la retraite, vit à Los Angeles séparé de sa femme. Après avoir longuement hésité, il accepte que sa fille parte pour un séjour touristique, en compagnie d’une amie, à Paris. Mais il pose une condition, que celle-ci lui téléphone dès son arrivée.
Et c’est alors qu’ils sont en communication téléphonique que sa fille est kidnappée.
Fort de la description de ses agresseurs, qu’elle lui a fournie, Bryan part aussitôt à sa recherche.

Ce thriller français a connu un succès mondial phénoménal dû d’évidence à son efficacité tant d’un point de vue de l’action brute que du suspense qu’il distille.
Alternant des moments de calme à des instants d’une rare violence, il nous plonge dans l’univers abject de la traite des femmes et de la prostitution. Oubliant les dentelles et les périphrases, il filme sans édulcorants une criminalité où le sordide le dispute à l’inhumanité.
La scène sur le chantier, au cours de laquelle Bryan pénètre dans une cabane où l’on pratique l’abatage, est particulièrement saisissante et la violence qui lui succède devient aux yeux de chacun amplement justifiée.
Bryan torture et tue… en d’autres termes, il utilise le langage qui se pratique dans le monde où il vient de s’immerger.
Parti à la recherche de sa fille, il traversera le milieu infâme et crasseux de la mafia pour déboucher dans les milieux huppés qui organisent de respectables réceptions, avant d’embarquer sur le yacht d’un milliardaire.
Au final, il découvrira que la marchandise importe peu, seules comptent les affaires.

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