1999, la couche d'ozone n’étant plus qu’un lointain souvenir, les rayons du soleil menacent d’anéantir l’humanité. Heureusement, Connor MacLeod devenu, depuis sa première apparition à l’écran, un éminent scientifique conçoit un bouclier qu’il déploie autour de la Terre et qui la protège du Soleil… un truc de ouf !
Mais les conséquences de cette invention ne seront pas anodines.
25 ans plus tard, la Terre ne connait plus que la nuit, le bouclier est aux mains d’une importante compagnie assoiffée de bénéfice. Et les quelques écologistes, qui résistent, semblent bien impuissants à lutter contre cette firme mondiale.
Du côté de Connor MacLeod, les choses ne semblent guère meilleures. L’immortel a vieilli… et venus de la planète Zeist, planète d'origine de tous les immortels, deux porte-sabres du général Katana ont reçu la mission de tuer Highlander.
Mais que chacun se rassure au final tout s’arrange pour tout le monde, monde y compris.

A la suite d’un important problème de dépassement de budget, ce film fut cédé par les producteurs à leur compagnie d’assurance qui imposa une modification de scénario avec l’introduction d’extra-terrestres. Tant et si bien qu’il existe plusieurs versions de ce film. L’une d’entre elles gomme toute référence aux extra-terrestres et préfère parler de civilisation ancienne. Est-elle meilleure pour autant ? Il est permis d’en douter, aux vues du gigantesque galimatias visuel et scénaristique que constitue ce retour de Highlander.
• S’agit-il d’un film comique ? On pourrait le croire en découvrant Christophe Lambert en vieillard ânonnant tel le Parrain ou les deux tueurs au look et aux cris d’oiseau.
• S’agit-il d’un pastiche de « Blade Runner » ? Certains éléments du décor le laissent à penser.
• S’agit-il d’un brulot antiféministe ? Oui, si l’on considère le peu d’importance de la gent féminine dans la distribution.
• S’agit-il d’une plaidoirie pro écologiste ? La question demeure sans réponse
• S’agit-il d’une tentative des studios de surfer sur le succès du 1 ? D’évidence oui. À tel point que Sean Connery se contente une fois de plus d’une brève apparition, sur un ton amusé, comme si devinait l’entreprise vouée à l’échec.

En résumé : « Highlander 2 » est au cinéma ce que les eaux usées sont à la nappe phréatique.

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