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BANDITS, BANDITSUn film deTerry GilliamavecSean Connery |
5109 Lectures Depuis Le samedi 9 Mars 2013 |
Une nuit, le jeune Kevin voit surgir du placard de sa chambre un groupe de nains pressés, aussitôt suivi par un masque brumeux à la voix caverneuse. Saisi par la peur, Kevin rejoint les nains alors qu'ils repoussent un mur de sa chambre à la recherche d'une autre issue spatio-temporel. Et voila le jeune Kevin embarqué dans un voyage temporel en compagnie de Blasphème, Gloriole, Arsouille, Querelle, Vermine, des nains qui rêvent de devenir les plus grands bandits de tous les temps, avec à leur trousse l'Être Suprême à qui ils ont dérobé la Carte des Portes Temporelles et sous l’œil intéressé du Mal qui convoitant cette carte afin de se libérer de la Forteresse des Ténèbres où l'Être Suprême l’a relégué. Avec ce troisième film de sa filmographie, Terry Gillian invite le spectateur à un périple débridé et loufoque « Au cœur du temps ». Tombant des cieux, tels les docteurs Doug Phillips et Tony Newman (1), le groupe de voyageurs bondit de l’Italie, où il croise un Napoléon complexé, à la forêt de Sherwood, où il se frotte à un Robin des Bois simplet. Après un bond par Mycènes, il échoue sur le Titanic avant d’être précipité au pays des légendes, sur le galion de l’ogre qui se révèle n’être que le chapeau d’un géant. Et ainsi de saut en saut, chacun s’avance vers la confrontation finale entre l'Être Suprême et le Mal. Déjanté, inventif et décalé, « Bandits bandits » est aussi un film pour enfant qui mélange allégrement des références aux sept nains, à la mythologie, aux soldats de plomb, au cowboy, à Peter Pan, aux ogres et à Gulliver. C’est peut-être ce cocktail, qui aboutit à des moments distincts et hachés ne se répondant jamais (2), qui constitue la faiblesse de ce film. 1- Héros e la série « Au cœur du temps » 2- Seul l’épisode à Mycènes, à moins que ce soit à Argos, échappe à ce défaut puisque l’on retrouve Agamemnon (Sean Connery) dans les habits de pompier à la fin du film.
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