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CUBAUn film deRichard LesteravecSean Connery |
5550 Lectures Depuis Le jeudi 14 Mars 2013 ![]() |
• Cuba 1959. Le régime de Fulgencio Batista menace de s’effondrer sous les coups de boutoir de la guérilla castriste qui a étendu sa zone d’action jusqu’à la capitale. C’est dans ce contexte que le Major Robert Dapes (Sean Connery), un mercenaire britannique, débarque dans l’île pour apporter son expertise aux autorités. Film d’ambiance et de reconstitution, « Cuba » caresse ce projet avec adresse et retenue. Le cinéaste ne présente pas les castristes comme des êtres sanguinaires, assoiffés de pouvoir et vengeance. Et s’il n’occulte pas leur méthode de lutte, où primait la violence, il braque sa caméra sur la corruption et le sordide qui gangrénaient la société cubaine. Film politique, « Cuba » aurait donc pu l’être pleinement si le réalisateur n’y avait introduit le fatras habituel des romances impossibles et artificielles. • Robert Dapes retrouve à Cuba une de ses amours passées, la très belle Alexandra Lopez de Pulido (Brooke Adams). Mariée à un riche héritier cubain, qui la trompe avec une pulpeuse ouvrière, elle ne connait que l’insatisfaction, mais refuse de le rencontrer. (1) Et c’est là que le scénario part à vau-l’eau. Que vient faire le frère de l’ouvrière, castriste occasionnel, légèrement azimuté, qui décide de laver l’honneur de sa sœur en tuant son amant ? (2) Que vient faire cet amour refoulé entre un mercenaire et la femme du fils d’un futur exilé ? (3) Brouiller les pistes, déplacer l’objet du film, le rendre illisible et finalement paresseux puisque le cinéaste ne sait plus ce qu’il doit filmer : la chute de Batista ou la romance ? 1- Mais rassurez-vous, la rencontre a lieu, à moitié film, et donne lieu à quelques images floutées que soutiennent des violons. 2- Il le tuera à la fin du film 3- Cet amour est tellement refoulé que la belle refuse de quitter l’île en compagnie de son amour, préférant écrasser ses larmes de tristesse.
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