Alerte à Malibu ! Un séisme vient de se produire au large des côtes engendrant, comme il se doit, un tsunami. Il va de soi que les plages doivent être évacuées au plus vite. Voilà à quoi s’emploie sans tarder l’équipe de sauveteurs chargée de la surveillance des baigneurs et baigneuses, ainsi que de leur progéniture.
Malheureusement, le séisme a aussi déréglé le métabolisme de requins-lutins, vivant normalement en eaux profondes. Et c’est une véritable meute de ces bestioles aquatiques qui se dirige vers Malibu.
Comme chacun le devine avant que cela ne se produise à l’écran, les sauveteurs, à force de débattre sur le sort qu’il convient de réserver au requin-lutin précocement échoué sur le sable fin, n’ont plus le temps d’échapper à « la plus grande vague du 21ème siècle » qui va submerger la côte, ni au ridicule qui va envahir l’écran.
Précipitamment, ils gagnent le frêle poste de surveillance ! Eh oh miracle ! La cabane en bois résiste à la nature déchainée.
Seraient-ils tirés d’affaire ? Que nenni ! Car voilà la meute de requins-lutins qui attaquent la construction… L’un d’entre eux parviendra d'ailleurs à percer le plancher et à croquer une sauveteuse – celle qui au casting avait tiré le mauvais numéro, celui de l’intellectuelle, espérant peut-être que la crétine mourrait avant elle -
Auront-ils l’idée de grimper sur le toit de la cabane ? Eh non ! Ils préfèrent rester les pieds dans l’eau à tenter d’obstruer l’orifice creusé par la méchante bestiole affamée à l’aide d’une armoire métallique.
Etc… Etc… Etc…

Voilà un film qui ravira les ichtyophiles, épouvantera les ichtyophobes et, même s’il ne manque pas d’une certaine efficacité, laissera perplexes les avrilopiscicophiles.

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