Synopsis : Au cours d’une mission, l’inspecteur Ferrot fait la connaissance d’une mystérieuse femme, Sylvia, qui devient sa maîtresse. Bientôt, il devine que la jeune femme a un amant qui n’est autre que son supérieur, Ganay.

Un duel, une traque, s’organisent sous les yeux du spectateur qui détient dès le départ la clé des rouages de ce brillant scénario, tandis que les personnages eux-mêmes devront tantôt se chercher, tantôt se fuir, jusqu’à se trouver enfin.
La lutte est complexe et s’articule sur un principe d’allers-retours incessants entre les deux personnages clés du film qui, poussés à se protéger sans cesse l’un de l’autre, tout en collaborant par la force des choses, sont guidés tour à tour par l’instinct de survie, mais aussi la sauvegarde de l’honneur.
Police python 357 dresse le portrait d’une hiérarchie défaillante, contaminée par la racine, mais qui n’en demeure pas moins activée par des hommes sensibles, animés de pulsions complexes, toujours les mêmes. Point de truands, point de tueries, point de cascades (si ce n’est la spectaculaire scène finale du parking).
Point d’intrusion du corps social.
La violence se situe à l’intérieur du corps de l’autorité, où la justice devra elle-même condamner la justice.

cyril herry