Jimmy vit à Hollywood avec sa fiancée Lorraine, et passe ses journées à arpenter la ville en compagnie de son ami William à qui il récite le nom d’acteurs légendaires.
Jimmy vit à Hollywood et rêve de devenir un acteur célèbre. Il y rêve tellement que lui, qui n’a jamais décroché le moindre rôle de figurant y compris d’un film publicitaire, se dit acteur.
Mais voilà qu’un jour un petit malfrat lui dérobe son autoradio…
Et c’est ainsi que Jimmy interprétera, devant la caméra vidéo de William, le rôle de sa vie : celui du justicier mystérieux.

Ce film, qui met en lumière l’âpreté du milieu du cinéma ainsi que la face cachée de la cité des rêves, repose entièrement sur les épaules de Joe Pesci, tueur psychopathe dans « Casino » ou faire-valoir surexcité dans la série « Arme fatale ». Car si l’on excepte sa coiffure anachronique, il donne vie et crédibilité au personnage mythomaniaque de Jimmy Alto et justifie à lui seul que l’on s’attarde une paire d’heures devant le spectacle bon enfant de ce « Jimmy Hollywood », film à la mise en scène soignée, mais à la durée exagérée.
Mais soyons juste, Joe Pesci est entouré de deux autres acteurs tout aussi magnifiques : Christian Slater qui tombe l’habit de bure du moinillon d’« Au nom de la rose » pour enfiler la tenu de l’amnésique sympathique ; Victoria Abril à la prestation calme et ordonnée.
Quant à Harrison Ford, s’il se contente d’une simple apparition post-générique, son personnage, c'est-à-dire lui-même, illustre à merveille l’un des pans sur lequel repose la production cinématographique hollywoodienne et fait ainsi écho aux documentaires que visionne tout au long du film Jimmy Alto

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