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ENNEMIS RAPPROCHESUn film deAlan j pakulaavecHarrison Ford |
4436 Lectures Depuis Le jeudi 3 Aout 2012 |
Un jeune militant irlandais, activement recherché par les forces d’occupation, part aux Etats-Unis dans l'intention de lever des fonds et d’acheter des missiles afin de frapper les hélicoptères des forces britanniques. Muni d’une nouvelle identité, il débarque aux States où les soutiens de l’IRA lui trouvent un hébergement dans la famille d'un policier new-yorkais d'origine irlandaise qui ignore tout des activités de leur convive. Alan J. Pakula se penche avec une certaine finesse sur le conflit nord-irlandais, certes il n’évite pas de mettre dans la bouche de Tom O'Meara des jugements moraux simplistes. Il dresse d’ailleurs un portait psychologique de ce bon chef de famille qui l’apparente en un modèle de vertu. La scène durant laquelle il explique à sa femme qu’il va faire valoir ses droits à la retraite en est le parfait exemple. En effet, il a été obligé de mentir afin de couvrir son collègue, ce qu’il ne peut admettre. De façon similaire, il lie l’arrivée des armes à Belfast à la mort d’enfants… Pourtant, le réalisateur qui navigue dans des mers agitées, esquive avec brio les écueils du manichéisme. Aux yeux du spectateur, l’assassinat sur lequel s’ouvre le film (1), puis la fusillade qui lui succède (2), place le personnage du combattant irlandais Rory Devaney entre sympathie et antipathie. Et cette position particulière, il ne la quittera pas durant toute la durée du film, y compris lorsque viendra l’heure de l’affrontement armé avec Tom O'Meara (3). Mais il est vrai, qu’avec beaucoup de précision, Alan J. Pakula a introduit le personnage du salaud en la personne d’un marchand d’armes dénué de scrupules. 1- Il s’agit de l’exécution du père de Rory Devaney. 2- Il s’agit de la tentative d’arrestation de Rory Devaney par les troupes britanniques. 3- Il ne la quittera pas ni aux yeux du spectateur, ni pour Tom O'Meara.
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