Aucune surprise n’attend le spectateur de ce film au scénario usé jusqu’à la corde, pas même les personnages que nous aurions pu espérer originaux.


Jack Stanfield, est responsable de la sécurité informatique d’une grande banque de Seattle.
Un groupe de six hommes sur-armés et au cœur aussi dur que du granit prend en otages la femme et les deux enfants de cet américain bien tranquille.
Leur exigence : Jack Stanfield doit leur permettre de contourner le pare-feu du réseau informatique de la banque ; il doit leur permettre d’empocher 100 millions de dollars…


Quelques minutes après que la famille de Jack Stanfield soit tombée aux mains de ces malfaisants tous les spectateurs comprennent qu’il ne reste que très peu de temps à vivre à ces gougnafiers. On n’attaque pas impunément la famille de Jack Stanfield.
Et le film déroule son manque d’intrigue, pendant qu’Harrison Ford campe le Harrison Ford routinier et que le chef des méchants tente désespérément de nous faire peur.

Puis, brusquement, au terme de 75 minutes de scénario à l’encéphalogramme plat, « Firewall » attire l’attention du spectateur assoupi. Les histoires de banque terminée, le film semble prendre une autre direction… une direction inattendue… mais il est bien trop tard pour que débute un autre film et « Firewall » se conclut sur une bagarre à mains nues dont la chorégraphie est coutumières d’Harrison Ford.

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