« Jack Ryan a quitté la CIA pour se consacrer à l'enseignement et rebâtir sa vie familiale. A Londres, il est témoin d'un attentat perpétré par un groupuscule irlandais contre un cousin de la reine, Lord Holmes. Par instinct, il intervient, sauve la vie du lord mais tue un jeune assaillant dont il capture le frère, Sean. Le chef du commando, Kevin O'Donnell, et sa compagne, Annette, libèrent Sean. Ils se réfugient au Moyen-Orient pour y préparer l'enlèvement de Holmes. Mais Sean est obsédé par l'idée de venger la mort de son frère en liquidant Ryan et les siens »

Voilà ce que l’on trouve sur le net au sujet de ce film, c’est-à-dire rien quant au fond de l’affaire ! Car ce film n’est pas un banal divertissement hollywoodien où explosent, de-ci de-là, quelques bombes et où crépitent quelques rafales, il s’agit de bien plus, il s’agit de la mise à nu de l’idéologie de la défunte administration Bush.
Autant dire que la finesse d’analyse n’est pas de mise, que nous baignons dans un manichéisme du bien et du mal taillé au cordeau.
D’un côté de l’océan, il y a le bien, de l’autre le mal.
Mais pas n’importe quel bien, le bien innocent, virginal, pur et angélique : l’Amérique réduite à sa pure expression, à la famille, au père, la mère, l’enfant et celui qui va naitre
Mais pas n’importe quel mal, le mal sauvage, inhumain et barbare, fourbe et sanguinaire : une branche, que l’on dit dissidente de l’IRA, tueuse d’enfants, aux frontières de la folie.
D'un côté, il y a la femme, mère de famille, doctoresse et enceinte : porteuse de vie, d’espoir et d’humanité
De l’autre côté, il y a la lécheuse, fourbe et tueuse : porteuse de mort et de haine
D’un côté, il y a l’Irlande et ses hordes sauvages qui s’entrainent au meurtre en Palestine, de l’autre côté, il y a la vie paisible et familiale au milieu des frondaisons en bord d’océan…


D’un côté, il y a le cinéma, de l’autre, la propagande : « Jeux De Guerre » se range de ce côté-ci de la barricade.

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