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6 JOURS, 7 NUITSUn film deIvan reitmanavecHarrison Ford |
5577 Lectures Depuis Le mardi 28 Mars 2012 |
Sur un synopsis à la simplicité prometteuse, Ivan Reitman offre aux admirateurs d’Anne Heche et aux admiratrices d’Harrison Ford, à moins que ce ne soit l’inverse, une comédie aux accents romantiques qui ne tient pas ses promesses. Robin Monroe, rédactrice adjointe d'un grand magazine de mode new-yorkais, part en vacances avec son fiancé, le richissime Frank Martin. Mais voilà qu’elle est forcée de se rendre à Tahiti. L’avion sur lequel elle embarque, qui tient plus du coucou que de l’aéroplane, est contraint d’atterrir en catastrophe sur une ile déserte et décentrée. Robin Monroe se retrouve sur l’île avec pour seul compagnon le pilote, Quinn Harris, un buveur quelque peu grognon. Vous l’aurez compris, Robin Monroe ne va pas seulement vivre l’aventure de sa vie, mais aussi découvrir l’amour de sa vie. Ce film renferme quelques moments amusants et adroitement montés, par exemple le montage en alternance entre l’avion qui se fracasse sur l’île et le fiancé de Robin Monroe qui, demeuré à l’hôtel, suit avec grand intérêt le spectacle qu’offrent des danseuses à demi nues. Ou encore, la scène où Robin, l’eau d’un lac à hauteur du nombril, sent un serpent se glisse dans son short, serpent que Quinn Harris récupère d’une main tremblante… Mais, ce qui s’annonçait comme une robinsonade au sex-appeal soft dégénère très vite dans un grand n'importe quoi : des pirates tueurs viennent mouiller au large de l’île ! Et chacun de s’écrier : Que viennent faire ces tueurs patibulaires dans ce film ? Est-ce la peur des scénaristes, face à la page blanche, qui les a conduits à récupérer ces personnages issus d’un autre film, d’une autre histoire, d’un autre genre ? Ou est-ce la peur de traiter correctement le sujet amorcé qui les a amenés à le noyer dans une ratatouille rance ? Toujours est-il qu’au final : Rien n’est bon chez ce film, tout est à jeter, sur l’île déserte il ne faut rien emporter Si ce n’est le moment, monté en alternance, où Frank Martin cède aux charmes Angelica –l’amie de Quinn Harris- et où Robin Monroe cède à ceux de Quinn Harris dans une étreinte aussi vintage que celle qu’échange le couple adultérin Burt Lancaster et Deborah Kerr. dans « Tant qu'il y aura des hommes »
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