|
|
||||
UNDERWORLDUn film deLen wisemanavecKate Beckinsale |
1551 Lectures Depuis Le dimanche 26 Fevrier 2012 |
Depuis des temps immémoriaux, les vampires et les loups-garous, que l’on désigne aussi sous l’appellation de lycans, se livrent une guerre impitoyable. Selene est une goule tueuse de lycanthrope que motive sa soif de vengeance. Toute sa famille a été exterminée par ces derniers. Pour elle, le monde se divise en deux camps antagonistes : les vampires versus les lycans. Et elle n’entend pas se détourner de sa tache : anéantir les loups-garous. Mais voilà que lors de l’une de ses surveillances des rues, elle repère des loups-garous pistant un humain qui s’engouffre dans une bouche de métro. Une violente fusillade éclate dans les couloirs du métropolitain qui conduit la ravissante vampire, gainée de latex noir, jusqu’à une tanière de Lycans. Elle plaide bien sûr auprès de son maitre Kraven pour une intervention immédiate. Étrangement celui-ci refuse… Selene se plie aux ordres, car pour elle le plus important est de découvrir les raisons qui poussent les lycanthropes à s’intéresser à un humain. Contrairement à la plupart des films de vampires, « Underworld » n’est pas l’adaptation d’un comic-book ou d'un roman, il est même en rupture avec les mythes et légendes dont regorgent ceux-ci. Ici point de gousses d’ail, de crucifix ou d’eau bénite. Ici point de références religieuses, point de lutte entre le bien et le mal… d’ailleurs ici les humains sont totalement absents, ce qui confère au film un semblant d’esthétique de théâtre d’ombres. Ici seul le mal polymorphe règne en maitre absolu, même si nous croyons longtemps que le bien pourrait se terrer au sein des vampires ne serait-ce qu’à cause de leur proximité visuelle avec les hommes. Le spectateur séduit par la féminité virile qui déborde de l’affiche de ce film ne sera pas déçu quant à la charge de testostérone full metal jacket auquel auront droit ses yeux hébétés par le rythme continu de violence. Il aura droit à quelques métamorphoses lycanthropique et dégoulinante des mieux stylisés. Mais au terme des 120 minutes de projection, ne demeurera gravé dans cerveau, étourdi par tant d’explosions et de trahisons, que le souvenir du visage, pâle et énergique qu’auréole des cheveux de jais, de Selene, la Juliette d’un Roméo transgenre...
|
|
|