Un fil tenu relie les multiples péripéties qui parsèment ce film aux prétentions de blockbuster familial de cape et d’épais : Constance Bonacieux a été kidnappé par des malfaisants et le jeune fougueux et amoureux d'Artagnan s’échine à la retrouver.
Ce fil tenu, qui donne une certaine cohérence à l’encapsulage de séquences disparates, est tissé des fibres du complot. Et autour du malheureux d’Artagnan, tous ne sont que ruines, explosions, batailles et désolation, manigances et traitrises, coups du sort et destins funestes.
À l’image de la caméra immersive et bien trop parkinsonienne, le propos tremblote jusqu’au confus, façon puzzle, tendance incompressible. Tant et si bien que le regardeur peine à savoir qui est qui et qui veut quoi, mais se convainc que ce second opus des 3 mousquetaires s’inscrit dans la lignée du premier volet, défauts rédhibitoires inclus.
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