Morhange et Saint-Avit, deux officiers français, égarés dans le désert du Sahara algérien, sont capturés par les hommes d'une reine, Antinéa, qui affirme être reine de l'Atlantide et descendante des Atlantes dont la lignée remonte à Neptune.
Une habitude de la reine est de garder embaumés, après les avoir tués, ses anciens amants.
Saint-Avit, après avoir tué sur ordre d’Antinéa et dans un état second son compagnon, parviendra à s’enfuir…

Cette adaptation du roman de Pierre Benoit offre au regardeur, durant 160 minutes, la splendeur de décors aussi majestueux que baroques. Tourné en grande partie en décors naturels, le métrage alterne à l’écran l’étendue du désert, l’hostilité des amas rocheux et des grottes obscures avec les intérieurs d’un palais aux allures de prison.
Et le découpage, au service d’un montage tantôt nerveux, tantôt calme, insuffle un rythme soutenu et gomme le rendu statique des plans fixes dans lesquels évoluent les protagonistes.
Certes, ce métrage est devenu au fil des décennies « invisible » tant son esthétique, noir et blanc teinté, est étranger aux regardeurs contemporains coutumiers pour d’aucuns d’explosions pour d’autres de dialogues ciselés, pour autant il serait dommageable de le négliger tant finalement il a influencé tous les cinémas.

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