Pour mener à bien son expérience, un aller-retour de la vie à la mort et de la mort à la vie, un étudiant en médecine a besoin du concours de quatre de ces condisciples.
Comme il se doit, l’expérience a lieu dans une église en réfection ! L’expérience se déroule à merveille : après un survol du royaume des morts, l’étudiant est ramené à la vie !
Et chacun ne rêve plus que de devenir Lazare ! Sauf que chacun revient de ce voyage avec les fantômes de sa culpabilité, à l’agressivité décuplée.
L’un est poursuivi par le gamin qu’il a martyrisé lorsqu’il était enfant, l’autre par la fillette dont il se moquait à l’école maternelle, le troisième est poursuivi par les femmes qu’il a séduites et filmées à leur insu. Quant à Rachel, elle est aux prises avec son père dont elle se sent responsable du suicide.

Délaissant pour un temps la comédie sentimentale et le rôle de la Pretty Woman, Julia Roberts fait une incartade dans l’univers filmique du fantastique, de ses plans en contre-jour et de ses filtres bleus ou rouges. Elle se confronte, avec crédibilité, aux thèmes récurrents au genre et plus particulièrement à celui de l’après-mort. Filmé avec adresse et non dénué de quelques trouvailles visuelles, ce film maintient un suspense angoissant jusqu’au moment où l’on comprend qu’elle est la solution aux problèmes des apprentis dieu : dans la religion justement. Non pas dans la prêtrise, la prière ou le pèlerinage expiatoire, mais dans la recherche et l’obtention du pardon.

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