L’attaque de la banque de Val Verde vire au fiasco et Dee Bishop et sa bande sont arrêtés et condamnés à être pendus.
Mace Bishop, qui a appris par le plus grand des hasards le triste sort auquel son frère est promis, débarque à Val Verde sous l’identité du bureau. Son intervention permet aux braqueurs de prendre la fuite…
Le shérif, à la tête d’un groupe d’homme étant parti à la poursuite des fuyards, Mace Bishop en profite pour braquer la banque… puis il rejoint Dee et ses acolytes qui dans leur fuite ont pris en otage Maria Stoner, la veuve d’un riche propriétaire tué lors du braquage.
Et les hors-la-loi franchissent le Rio Grande avec à leurs trousses le shérif et quelques-uns de ses hommes.

Servi par le trio James Stewart / Dean Martin / Raquel Welch ce métrage, ultime convulsion du genre western, offre au regardeur un spectacle distractif baignant dans les paysages aussi grandioses que désertiques et montagneux. Pour autant il n’est pas exempt de défauts d’invraisemblance ou d’exagération caricaturales.
Le regardeur aura probablement du mal à croire à l’histoire d’amour qui se noue entre Dee Bishop et Maria Stoner. Et il lui faudra recourir à la théorie du syndrome de Stockholm pour passer outre cette chaste idylle.
Les gros plans, façon western spaghetti, sur la face patibulaire du chef des sanguinaires bandits mexicains ne manqueront pas d’agacer le susdit regardeur.
Mais tout ceci n’est rien comparé à la longue séquence finale où les bandoleros attaquent les yankees réfugiés dans un village mexicain. Qui peut croire que chacun s’offre tel une cible à l’autre ?
Quant au dénouement, il ne surprendra personne tant il est conforme à la morale.

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