Madame de Montespan n’est plus la favorite du Roi. La faveur royale s'est portée sur une jeune fille de 17 ans, à la beauté resplendissante : Marie Angélique de Scorailles-Roussille.
Alors quelque peu aigrie et ceci d’autant plus que le Roi vient faire la gourgandine duchesse de Fontanges, Madame de Montespan se tourne vers Catherine Deshayes, dite La Voisin, afin qu’elle lui indique un « remède » en vue de retrouver que les faveurs le Roi,

Ce film se présente comme une fidèle reconstitue de la célèbre affaire des poisons (1670). Les scénaristes se seraient appuyés sur les archives qui contiennent les interrogatoires des procès et les notes prises par le Lieutenant-général de Police, M. de la Reynie. Pourtant Wikipedia, dont chacun connait l’infatigable volonté édification des masses, signale :
• le film commence sur l'exécution de Marie-Madeleine Dreux d'Aubray qui est brûlée vive, alors qu'en réalité elle a été décapitée, puis son corps a été brûlé
• au cours du film, l'abbé Étienne Guibourg se pend dans sa cellule durant l'instruction, alors qu'en réalité il est mort en prison après son procès
En est-il de même pour le reste ? Mystère et finalement qu’importerait si l’on avait l’ivresse du cinema ? Malheureusement elle est absente. Et c’est à un long tunnel sans fin qu’est convié le spectateur, un tunnel où le ridicule pointe son nez au milieu des sobres décors en carton. Mais il est vrai que ce métrage date de 1955 et que ceci excuse peut-être cela.

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