1954. La guerre d’Indochine et la bataille de Diên Biên Phu. Mais là n’est pas le sujet, ni l’obsession des protagonistes.
France. Quelque part en province.
Laurent, 14 ans, passionné de jazz et scouts, fils de gynécologue, scolarisé dans un établissement religieux, se laisse dévergonder au bordel du coin par ses deux grands frères, les parfaits prototypes de fils de bourgeois. Mais voilà que le médecin lui diagnostique un souffle au cœur. Et voilà Laurent parti en cure en compagnie de sa mère, une jeune femme d'origine italienne.

Que la vie est belle et que la jeunesse est douce lorsqu’on est bien né !
Et ça boit, et ça fume, et ça baise, se mesure le sexe à la règle, conduit vite et de nuit et sans permis la voiture du père qu'on lui a emprunté «à l’insu de son plein gré». Et l’accueil au bordel est des plus charmant…
Tout est permis puisqu’anachroniquement rien n’est interdit.
Et les corps frissonnent d’émois sexuels. La belle Italienne court les amants et le jeune Laurent court la donzelle quelque peu revêche. Et de fil en aiguille, lorsque le chagrin les submerge, la mère et le fils partagent une nuit câline, que le fils terminera dans les bras d’une damoiselle…

Le souffle au cœur, un film provocateur qui ne serait rien sans cette provocation.

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