Londres, 1939. Guenièvre Pettigrew, qui vient d’être renvoyée, se rend à l’agence de placement. Mais la responsable lui annonce que personne ne veut d’elle. Elle profite d’un instant d’inattention de la susdite patronne et subtilise l’adresse d’une personne femme en quête de personnel.
Le lendemain, sans un sou, sans un bagage et le ventre vide, elle sonne à la porte du luxueux appartement de Delysia Lafosse, une jeune chanteuse de cabaret qui table sur ses charmes pour réussir…
Face à la mine triste et au port terne de miss Pettigrew se dresse la rieuse et insouciante Delysia Lafosse. L’une vit dans le dénuement, l’autre dans l’expédiant, l’une ne rêve plus, l’autre pétille comme une coupe de champagne bu sur un fond jazzy au rythme endiablé. Au terme d’une première partie des plus réjouissante, menée tambour battant, dans un décor années 30, la tonalité glisse subrepticement vers une double romance tout aussi légère que merveilleuse. Delysia Lafosse, qui espérait tout, renoncera à ses chimères de femme volage, Guenièvre Pettigrew, qui n’espère rien, rencontrera un amour aussi inattendu qu’improbable.
« Miss Pettigrew », adaptation du roman « Miss Pettigrew Lives For A Day », de Winifred Watson, un métrage à la fraicheur indiqué par temps caniculaire.
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