Du polar, où il voit un jeune encore inconnu, Jean-Patrick Manchette, collaborer à quelques-uns de ses scénarios, aux films érotiques, dont il devient l’un des maitres, pour aboutir au final à la comédie pour adolescents où se mêlent « érotisme plus ou moins graveleux et vaudeville approximatif », Max Pécas (1) aura laissé un héritage filmique d’une trentaine de métrages que d’aucuns classent dans la catégorie des nanars.
Réalisé en 1971, ce « Je suis une nymphomane » s’inscrit dans sa période érotique et en constitue l’un de ses fleurons. (2)
Daniela vit à Nice parmi sa famille et travaille en compagnie de son fiancé dans un cabinet. Sa vie est morne et elle la vit sans la moindre passion. Mais un jour alors qu’elle attend l’ascenseur son attention est captivée par un homme… et elle fait un pas en avant… et elle chute dans la cage de l’ascenseur… et voilà que sa vie change : elle est devenue nymphomane !
Face à la réprobation de son entourage, elle monte à Paris, ville de luxure s’il en est…

Rythmé par la voix off à l’élocution souvent hésitante de Daniela et servi par des acteurs au jeu tout aussi hésitant, ce métrage déroule une morale bien pensante sur des images à la coquinerie soft.


1- https://fr.wikipedia.org/wiki/Max_P%C3%A9cas

2- Au moins deux de ses films, Félicia et Luxure, existent en deux versions.

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