Avec la complicité de sa pupille Lara, l'ancien juge Michael Cooper consacre son temps à capturer les pédophiles qu’il allège de leurs attributs. Mais alors qu’il tente de piéger l’un de ces prédateurs, Michael Cooper, à la suite d’un accident de circulation est appréhendé par la police et conduit au poste. Walter Marshall entend ses protestations et grâce au traceur dont Michael Cooper a équipé les boucles d'oreilles de Lara, il parvient à localiser la jeune fille.
Elle était retenue, avec d'autres jeunes femmes, dans les caves d’un manoir, manoir qui appartient à Simon Stulls, un frappadingue de haut vol.
Mais alors que Simon est en détention, les forces de police deviennent la cible de plusieurs attentats…

Le personnage du serial killer appartient aux grands classiques du thriller. Tous plus azimutés les uns que les autres, ils hantent les écrans obscurs des salles des multiplexes. Les uns égorgent, les autres éventrent, d’autres encore immolent… mais tous sont aux prises avec les fantômes de leur passé, les traumatismes de leur enfance, les souffrances de leur esprit torturé. Psychopathe sous l’emprise de violentes pulsions destructrices, l’abject et le fangeux leur tient lieu d’univers.
Night Hunter, aussi titré Nomis, se range dans cette catégorie de métrages : serial killer. Mais à l’ignoble et le sordide inhérent au genre, il ajoute le handicape mentale pathologique et la gémellité. Ainsi « Night Hunter » se métamorphose en un film des plus sombres, des plus glauques tant par son image que par son propos.

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