Sibérie 1953- Montréal 1977. Entre ces deux dates : la mort de Staline, d’où le reclassement professionnel Ilsa : Du goulag qu’elle tenait d’une main de fer et où la nuit venue elle buvait sec la vodka tout en se vautrant dans le stupre à la direction d’une maison classieuse et de passe au pays du sirop d’érable.

Ce troisième volet (1) des aventures érotico-sadique d’une femme nommée Ilsa (Dyanne Thorne (2)) icône du cinéma d’exploitation, tendance multiple et que Jess Franco n’a pas manqué de creuser dans un ultime sursaut opportuniste, ne déroge pas aux incontournables qui charpentent la sage : sexe ; sang ; violence ; images-chocs ; relents nauséabonds… autant d’éléments qui se sont au fil du temps colorés des teintes du kitch gentillet, gentillet au regard de ce que l’industrie du bis a produit depuis


1- 1975 : Ilsa, la louve des SS (Ilsa, She Wolf of the SS), de Don Edmonds
https://www.youtube.com/watch?v=gbV9V_GxDi0
1976 : Ilsa, gardienne du harem (Ilsa, Harem Keeper of the Oil Sheiks), de Don Edmonds
https://www.youtube.com/watch?v=-sDgYo_z_ow

2- https://fr.wikipedia.org/wiki/Dyanne_Thorne

3- « Greta, la tortionnaire », également connu sous les titres de « Ilsa, ultimes perversions » et « Le Pénitencier des femmes perverses » - 1977
https://www.youtube.com/watch?v=dSp6uzxQ6sc

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