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FEMINA RIDENSUn film dePiero schivazapavecPhilippe Leroy |
467 Lectures Depuis Le jeudi 19 Decembre 2019 |
Une jeune journaliste travaillant pour l’organisation caritative que dirige le docteur Sayer doit rédiger une étude sur la stérilisation des hommes en Inde. Afin de mener à bien cette tâche, elle réclame quelques documents à Sayer. Celui-ci lui propose de venir les récupérer à son domicile… « Vieux » film, oublié de quasi tous les regardeurs quand ils ne l’ont pas négligé lors de l’année de sa sortie, année 1969, année érotique au dire de certains chanteurs, ce métrage, huis clos durant les deux tiers de sa durée, escapade bucolique et champêtre pour le tiers restant, met en scène un homme et une femme, un homme qui semble détester les femmes et ne jouit que de leurs peurs, leur humiliation ou leur souffrance (1). Quant à la femme, malheureuse proie de ce pervers, elle se révèle ne pas être celle qu’elle parait. Au terme de trois retournements aussi soudains qu’inattendus, le métrage se referme sur un dénouement aussi sibyllin que le décor, élément central, était psychédélique pop, dépouillé et soigneusement stylisé. Au final, et toute chose restant égale par ailleurs, ce « Femina Ridens », verbeux jusqu’à l’indigestion, film d’exploitation tendance sexploitation sadico-maso mâtinée de fulgurances art contemporain, à moins que ce ne soit l’inverse, ne vaut que de par ce décor suscité (2), signature du temps jadis, du temps de la guerre des sexes... 1- « Ils paieront ce que vous voulez, pour vous battre, vous humiliez, se sentir supérieur, comme des Dieux en fer-blanc. Ne prenez pas leurs insultes pour de la maltraitance. Il faut frapper et les détruire à leur propre jeu. » 2- « La grande statue de femme est la reproduction des travaux de Niki de Saint Phalle, Jean Tinguely, Per Olof Ultvedt. Les principaux éléments décoratifs sont un hommage à Claude Joubert, "Plexus" Giuseppe Capogrossi. »
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