Le marquis de l'Espérance, pour sauver sa fortune, décide de marier son fils Mathurin à Lucy Broadhurst, la fille d'un riche Américain. Mais l’oncle du marquis semble prêt à tout pour empêcher ce mariage aussi, lorsque Lucy Broadhurst arrive au château en compagnie de sa tante Virginia, il est enfermé dans la bibliothèque.
Curieuse, la jeune Lucy feuillette un livre relatant la malédiction qui frapperait la famille de son futur époux…
Et Lucy rêve d’une aïeule de son fiancé : alors qu’elle se promène dans les bois, une bête monstrueuse surgit, la poursuit et la viole… et la bête meurt…
Lucy rejoint son fiancé : elle le découvre mort…

1975 : année charnière, les comédies et autres métrages dits érotiques cèdent la place aux pornographiques. Walerian Borowczyk cinéaste plasticien d’origine polonaise, qui vient de connaitre un succès critique avec ses « Contes immoraux », inscrit ce métrage dans cette charnière, entre ces deux genres. Il perd ainsi la beauté et le trouble de l’un sans gagner la hardiesse de l’autre.
Au final non seulement cette bête ne contentera ni les amateurs de l’un, tant elle est laide et grotesque, ni les autres, tant le métrage s’étire en durée et se perd en inutiles préliminaires.
Dans ces conditions, il n’est pas étonnant que Guy Tréjan (Pierre, marquis de l'Espérance) semble s’ennuyer et Marcel Dalio (Rammondelo, duc de Balo) cabotine quelque peu. Quant à la fille du marquis, au prêtre et à la tante américaine d’aucuns s’interrogent sur leur utile présence. Reste Sirpa Lane : elle se verra confinée par la suite aux films érotiques et aux séries B

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