A la mort de son époux, la jeune veuve, Margherita, hérite de tous ses biens. Et à sa grande surprise, l’« innocente » Mimi découvre l'existence d'une luxueuse garçonnière dans laquelle le défunt se livrait à des pratiques sexuelles extravagantes.
Intriguée, elle se plonge dans la lecture de Psychopathia sexualis de Richard von Krafft-Ebing (1) et parfait son éducation en multipliant les rencontres…
Si cette comédie érotique italienne, genre en vogue ces années-là, revêt les formes d’un catalogue, non exsangue de longueurs, des jeux érotico-pervers, exhibitionnisme, voyeurisme, sadomasochisme, flagellation, fessée, fantasme du docteur, fantasme de la prostituée, fantasme du viol, formicophilie (2), equus eroticus, etc., il ne sombre pas dans la coprolalie visuelle et sait demeurer léger et bon enfant.
Porté par Catherine Spaak (3), qui y campe l’héroïne en voie d’indépendance, il permet au regardeur de découvrir un Jean-Louis Trintignant dans le rôle d’une monture de jeux érotiques inaccoutumés
1- https://fr.wikipedia.org/wiki/Richard_von_Krafft-Ebing
2- https://fr.wikipedia.org/wiki/Formicophilie
3- https://fr.wikipedia.org/wiki/Lai_d%27Aristote#Interpr%C3%A9tation_de_l'histoire
4- https://fr.wikipedia.org/wiki/Catherine_Spaak
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