David Dunn, « Le Superviseur », homme incassable, affronte Kevin Wendell Crumb, « La Horde ».
Le docteur Ellie Staple parvint à les capturer tous les deux et les interne dans l’hôpital psychiatrique où, depuis dix-neuf ans, croupit Elijah Price, le « Bonhomme qui casse ». Elle est persuadée qu’elle parviendra à les convaincre que leurs capacités surhumaines ne sont qu'illusions…
A moins, bien sûr, que son but ne soit tout autre… (1)

Avec ce métrage se referme la trilogie inaugurée en 2000 avec « Incassable » et poursuivie en 2017 avec « Split ».
Dans un huis clos au rythme volontairement lent et à l’esthétique minimaliste, le réalisateur revisite les mythes des super héros engendrés par la bande dessinée et propose une lecture en rupture radicale avec celle des studios Marvel. Le résultat ne manque pas d’intérêt de par cette originalité même s’il frôle par moment au soporifique d’une métaphysique de bazar, phénomène résultant probablement de l’abus de tranquillisants.
Notons pour finir, car cela mérite d’être souligné, que « Glass » offre à Bruce Willis l’occasion d’un come-back cinématographique et permet au talent de James McAvoy d’exploser à l’écran.


1- https://fr.wikipedia.org/wiki/Glass_(film)#R%C3%A9sum%C3%A9_d%C3%A9taill%C3%A9

2- http://www.rayonpolar.com/Films/Films_afficher.php?genre=titre&nom=Willis&prenom=Bruce&titre=incassable

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