Paris. Le soir du réveillon de l'an 2000.
Alors que la fête bat son plein, Arthur et Lucie s'isolent dans la salle de bain pour faire l'amour. Lucie lui demande de lui faire un enfant… mais alors que le plaisir monte, ils sont dérangés et le sperme se perd dans les airs.
Resté seul, Arthur découvre un portail temporel. Et Arthur se retrouve en 2070, dans un Paris ensablé où l’attend son fils Ako.
Pour ce patriarche de soixante-dix ans et sa descendance, la situation est grave : si Arthur n’engrosse pas Lucie alors ils n’existeront pas ! D'ailleurs, ils ont commencé à disparaitre.

Avec ce cinquième long métrage, Cédric Klapisch s’aventure dans l’univers poético-existentiel de la science-fiction. Et les décors dans lesquels il fait évoluer une partie de ses personnages, un Paris ensablé, d'où ne dépassent que les toits et les étages les plus élevés des bâtiments, sont particulièrement convaincants. Malheureusement, il n’en va pas de même du Paris de l’an 2000 et de la fête de réveillon qui se résume à un long tunnel de 20 minutes en ouverture du métrage et une longue scène de cris et de destruction en son milieu. Dommage que le réalisateur n’ait pas resserré son propos, dommage qu’il ait trop vite révélé l’enjeu du film, dommage que Romain Duris joue l’éternel étonné pas vraiment surpris, dommage que le métrage soit dépourvu de sentiments.
Comme le dit un critique
« De Klapisch, on attendait disons une Safrane (bon produit quand même) : on se retrouve avec une R12 diesel sans essence, irrémédiablement ensablée dans les dunes de nos espoirs déçus. » Serge Kaganski - Les Inrockuptibles

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