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AMAZONEUn film dePhilippe de brocaavecJean-paul Belmondo |
1393 Lectures Depuis Le vendredi 23 Aout 2019 |
Édouard se cache dans la forêt amazonienne pour échapper à la justice. Un jour de pluie, il découvre petite fille, d'une dizaine d'années, qui semble perdue. Margaux s'envole pour l'Amazonie, accompagnée de militaires des services secrets français, à la recherche d’un vaisseau extraterrestre qui se serait posé en ce lieu incertain. En désaccord avec son escorte, Margaux croise Édouard, s’incruste et le force à lui servir de guide Les deux vont découvrir que l’engin venu du fond du cosmos a déposé sur Terre la jeune Lulu, une enfant au vieillissement accéléré et qu’il convient de sauver des griffes des services secrets… Cette sixième collaboration entre Jean-Paul Belmondo et Philippe de Broca, après Cartouche, L'Homme de Rio, Les Tribulations d'un Chinois en Chine, Le Magnifique et L'Incorrigible, reçut un accueil glacial des professionnels de la critique. Ainsi, Télérama écrivit : « Semés au gré d'un scénario éventé, gags et dialogues se disputent notre affliction. Personne n'a l'air de faire semblant d'y croire. En désespoir de cause, Bébel bébélise, Arielle dombaslise (...) » Si ce jugement sévère n’a pas de quoi surprendre, Belmondo seconde période n’ayant jamais soulevé l’enthousiasme de ces messieurs dames, l’accueil que lui réserva le public est plus étonnant. Avec moins de 22000 entrées en fin d'exclusivité à Paris, « Amazone » fut un véritable échec commercial. Mais peut-être mérite-t-il, une vingtaine d’années après sa sortie, d’être considéré d’un œil nouveau. S’il ne constitue pas un incontournable de la comédie légère ou le meilleur du réalisateur, il ne manque ni de grâce, ni de charme, charme que lui insuffle la bondissante et surexcitée Arielle Dombasle aux prises avec une agitation brownienne. Mais peut-être eût-il fallu que le personnage de Jean-Paul Belmondo fût moins falot, plus fougueux, dynamique hâbleur et fantaisiste.
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