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PEUR SUR LA VILLEUn film deHenri verneuilavecJean-paul Belmondo |
1713 Lectures Depuis Le dimanche 18 Aout 2019 |
Nora Elmer, récemment veuve, est harcelée par téléphone : une voix lui reproche d’avoir un amant, la menace et lui annonce qu’il vient. Et lorsqu’un inconnu sonne par erreur à sa porte, elle a un malaise cardiaque et bascule par la fenêtre du dix-septième étage de son immeuble. Le commissaire Letellier, en charge de l’enquête, se désintéresse de l’affaire. Letellier n’a qu’une idée en tête : retrouver Marcucci, un dangereux braqueur qui lui a échappé deux ans plus tôt. Mais l’affaire le rattrape : un homme, se faisant appeler Minos (1), le contacte, revendique le meurtre de Nora et annonce que sa croisade contre le vice ne fait que commencer. Et les cadavres de femmes s’accumulent… Comédie policière, louchant en direction de sa grande sœur made in USA, « Peur sur la ville » amasse les décors urbains que peuplent les hauts immeubles filmés en contre-plongée et les survols nocturnes de la ville. Et c’est un Bemondo cascadeur qu’observe un Charles Denner sombre, un Charles Denner campant un adjoint en recul. Si ce métrage connut un accueil critique pour le moins réservé, il rencontra le public et totalisa près de quatre millions d'entrées. Pour autant, il ne constitue pas le « meilleur » Belmondo seconde période. Car à trop cascader le film s’essouffle. Belmondo accroché à un balcon : environ 2 minutes Belmondo sur les toits : environ 5 minutes Belmondo sur le toit du métro : environ 5 minutes Belmondo accroché à un hélicoptère : environ 2 minutes. Au bilan, et toute chose restant égale par ailleurs, les cascades -hors poursuites automobiles - frôlent le quart d’heure. Certes, le film dure 120 minutes, mais cela suffit pour casser le rythme et nimber cette « Peur sur la ville » d’une regrettable lourdeur. 1- Référence à l'Enfer, le premier tome de la Divine Comédie, de Dante. Référence, certes, mais à quoi sert-elle ?
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