Tunisie, durant la Seconde Guerre mondiale.
Un détachement de la Légion étrangère, chargé de récupérer six milliards en lingots d'or dans la banque d'El Ksour de Mahdia et de les convoyer à Sfax, tombe dans un guet-apens.
Les trois légionnaires survivants, l'adjudant Mahuzard, Augagneur et Boissier, découvrent l'artilleur Béral assis dans les toilettes du bâtiment où ils se sont réfugiés. Grâce à sa pièce de 105, ils anéantissent les troupes allemandes cantonnées dans un fortin…
très vite entre les légionnaires les dissensions se font sentir : Augagneur et Boissier projette de faire main basse sur l’or ; l'adjudant Mahuzard s’oppose à ce projet ; Béral ne sait que faire.
Et les choses se compliquent avec l’arrivée du directeur de la banque puis de sa femme Hélène et de Karl, un lieutenant allemand…

Sous le ton léger de cette comédie qu’habite un Belmondo musculeux, souriant et baratineur, d’impeccables seconds rôles - Michel Constantin, Michel Creton, Jacques Villeret, etc. – et la délicieuse Marie Laforêt, se dissimule le sordide et la mort, la mort sous toutes ses formes. Du massacre d’ouverture, à l’acte d’héroïsme irréfléchi, de la mort accidentelle et stupide au mitraillage dans le dos, des explosions meurtrières à l’abandon dans le désert.
Les professionnels de la critique présentent ce métrage comme un remake de « De l'or pour les braves » (1) alors que sa fiche technique indique qu’il s’agirait d’une libre adaptation d’un roman de Pierre Siniac (également coscénariste). Qui croire ? Que penser ?
• « Les Morfalous », Paris, Gallimard, coll. « Série noire » no 1244, 1968
• « De l'or pour les braves » (Kelly's Heroes), réalisé par Brian G. Hutton et sorti en 1970


1- http://www.rayonpolar.com/Films/cineaste_affiche.php?num=3&numero=22

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