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L’AS DES ASUn film deGérard ouryavecJean-paul Belmondo |
967 Lectures Depuis Le mercredi 14 Aout 2019 |
1916, durant la Première Guerre mondiale. Les deux pilotes d’avion, le Français Jo Cavalier et l’Allemand Günther Von Beckmann s’affrontent dans les airs. Chacun touché par l’autre, ils se posent en catastrophe et se disputent la victoire avant de devenir amis. 1936. Jo Cavalier, devenu entraîneur de l'équipe de France de boxe, accompagne son équipe aux Jeux Olympiques de Berlin. Gabrielle Delcourt, une journaliste, rapporte les propos qu’il a tenus lors d’un repas, dans son journal. Dans le train qui le conduit à Berlin, Jo rencontre Gabrielle, dont il ignore tout et qui se rend à Berlin afin d’interviewer le Führer… mais il rencontre aussi Simon Rosenblum qui rejoint ses grands-parents. Mais à l’arrivée du train, personne n’attend le petit Simon. Jo accepte de raccompagner le petit Simon chez ses grands-parents… mais une fois sur place Jo découvre que la librairie que tiennent ses grands-parents a été investie par la police allemande… Et Jo se retrouve en charge de Simon et bientôt de l’ensemble de sa famille… mais heureusement il pourra compter sur son ami Günther Von Beckmann… et bien évidemment, sur la belle Gabrielle… Gérard Oury, réalisateur de dix-sept longs-métrages, a connu ses plus grands succès avec des films tels que « Le Corniaud », « La Grande Vadrouille » et « Les Aventures de Rabbi Jacob »,autant dire qu’il échappe au genre « art et essai ». Et voilà quasi deux décennies que Belmondo a quitté ce même genre pour des films dits populaires où il se consacre aux bonds et rebonds, aux gags et cascades. Accueil critique et celui du public sont à l’image de l’estime dans lequel chacun considère ce genre. En d’autres termes, les uns détestent, les autres plébiscitent. Et l’affaire en serait restée là, si au même moment « Une chambre en ville », de Jacques Demy, n’avait pas été à l’affiche. Dans le Télérama du 10 novembre 1982, vingt-trois critiques de cinéma signent un texte en défense du métrage de Jacques Demy. Probablement vert de rage que ce dernier s’avère un échec commercial, alors que le film de Gérard Oury remporte un grand succès, ils accusent « L’as des as » d’avoir détourné le « public potentiel » du film de Demy… A cette attaque (1) aussi insignifiante que ridicule, Jean-Paul Belmondo répond : « Gérard Oury doit rougir de honte d’avoir « préconçu son film pour le succès ». Jacques Demy a-t-il préconçu le sien pour l’échec ? Lorsqu’en 1974 j’ai produit Stavisky d’Alain Resnais et que le film n’a fait que 375 000 entrées, je n’ai pas pleurniché en accusant James Bond de m’avoir volé mes spectateurs. […] Oublions donc cette agitation stérile et gardons seulement en mémoire cette phrase de Bernanos : « Attention, les ratés ne vous rateront pas ! » Lettre ouverte aux coupeurs de tête. 1- https://www.telerama.fr/cinema/une-chambre-en-ville,103491.php
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