Le commissaire Stan Jalard et l'inspecteur Simon Lecache ont décidé de changer de vie. Ils se proposent de quitter la police et d’ouvrir un hôtel-restaurant dans les Antilles.
Mais quelques jours avant le grand départ, dans une boite de nuit Simon est froidement abattu par Schneider, un truand sanguinaire ennemi public nº 1.
Stan se jure de venger son ami… mais en attendant il doit s’occuper du jeune de fils de Simon…
Deux ans plus tard, des indics signalent à Stan que Schneider a refait surface à Paris. Une longue traque commence.

Ce polar, qui connut un échec relatif, marque la fin du Belmondo « superflic » ainsi que cascadeur.
Aux dires de l'acteur, le Solitaire était « le polar de trop. Je le savais et le public aussi. J'en avais marre et le public aussi ». Pourquoi douter de la lassitude de l’acteur par contre rien n’interdit de douter de son assertion quant à l’état d’esprit du public. L’échec du métrage est peut-être, plus prosaïquement, à chercher dans son indigence. Tout sonne faux dans ce Solitaire, les acteurs, les mines, les répliques. Tout sonne faux et aucun souffle ne vient rythmer ce scénario insipide. Les méchants disparaissent plus vite qu’ils n’apparaissent ; les personnages féminins ne sont là que pour le folklore ; quant aux flics qui entourent Stan leur présence relève des bibelots décoratifs.
En d’autres termes, si Jean-Paul Belmondo n’occupait pas la place centrale de ce film ce dernier serait à ranger au rayon des nanars.

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