Argante est un riche propriétaire terrien hypocondriaque qui s’est entouré de médecins dont les pratiques les apparentent aux charlatans et de quelques autres bougres de faux jetons.
Son épouse, qui convoite l'héritage, ne souhaite que sa mort pendant que l’administrateur de ses terres complote contre lui et ne respecte aucune de ses instructions. Seules sa servante Tonina et sa fille Angelica, avec laquelle il est fâché, ne nourrissent à son encontre aucun sentiment funeste.
Et c’est Tonina qui lui ouvrira les yeux…

L’action se déroule à Rome à la fin du XVIIe siècle. La ville est en proie à une violente révolte paysanne, fruit de la pauvreté et de la faim. Et la maison d’Argante n’échappe pas à cette colère…
Chacun l’aura deviné, « Il malato immaginario» n’a de rapport avec la pièce en trois actes, signée en 1673 par Molière, que le titre. Quant aux dialogues, au lieu, à l’époque, à l’intrigue… ils ont autant de liens avec l’œuvre originelle qu’un fake new avec la vérité.

Tonino Cervi renouvellera cette expérience discutable en 1990 avec L'avaro, dont les vedettes seront également Alberto Sordi et Laura Antonelli, et dont la musique sera à nouveau signée Piero Piccioni.

l a