Alice Goodwin partage son temps entre son emploi à mi-temps d’infirmière scolaire, les taches ménagères qui s’accumulent à la ferme, l’éducation de ses deux petits enfants… Mais par une après-midi, semblable aux autres, l'enfant de ses voisins, Dan et Theresa, se noie dans un étang, alors qu'elle était sous sa surveillance.
Et alors que la rumeur, qui lui reproche son inattention, enfle, un enfant l’accuse d’attouchements…

Le scénario, centré sur « la condition de la femme », fait une première embardée avec la noyade de la gamine, puis une seconde avec l’accusation d’attouchements dont est victime Alice, une troisième avec son emprisonnement dans un établissement pour femme, puis une quatrième avec l’ébauche d’idylle qui nait entre son mari et Theresa, une quatrième avec le procès et enfin une cinquième avec un paisible dénouement. Certes, la vie est faite de ces subits et inattendus changements de direction, mais la vie est ailleurs que sur un écran blanc. Ainsi, d’embardée en embardée le métrage n’atteint aucune cible et s’il échappe aux fatals tonneaux, il ne le doit qu’à l’immense Sigourney Weaver

L A