Stephen et Bloom sont deux orphelins qui ont passé leur enfance à parcourir les familles d’accueil et qui au cours de ce périple affectif ont embrassé la carrière d’arnaqueur.
Mais un jour, après une arnaque des plus sophistiquées – dont nous ne saurons rien si ce n’est l’heureux dénouement - Bloom décide de quitter son frère pour une vie nouvelle. Ce dernier n’a de cesse que de le convaincre de participer à une ultime carambouille dont la victime sera Penelope, une riche héritière oisive habitant dans le New Jersey.
Comme chacun le devine, Bloom accepte d’entrer dans la combine imaginée par son frère… qui ne se figurait pas qu’elle se conclurait aussi douloureusement.
Et nous assistons au long déroulement de chaque étape de ce « caper movie » à l’humour quelque peu loufoque, à l’image des personnages et de l’esthétique qui lorgne vers un décalage parfois déconcertant. Et lorsque vient l’instant du dénouement, nous sommes tels les frères Bloom totalement surpris, pour ne pas dire perplexe, quant à l’intérêt de la manœuvre.

En d’autres termes « Une arnaque presque parfaite » est un film à ne visionner que par temps de pluie… histoire de surligner au mieux sa fugacité

L A