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Underworld 3 : Le Soulèvement Des LycansUn film dePatrick TatopoulosavecMichael Sheen |
1211 Lectures Depuis Le lundi 27 Fevrier 2012 |
Ce troisième opus de « Underworld » constitue une préquelle, c'est-à-dire un antépisode puisque l’action se déroule préalablement aux épisodes antérieurs… Sa réalisation aurait été planifiée dès l’origine de la saga. Nous pouvions donc nous attendre à un scénario explicatif quant aux événements étant advenus dans les volets précédents. Et bien que nenni ! Au lieu d’éclaircir la situation, l’intrigue déroulée ici ne fait qu’assombrir la globalité en s’inscrivant finalement en marge du drame familial des Corvinus que nous pensions au centre de la tragédie Sonja, la fille de Viktor, aurait pu s’appeler Juliette et dans ce cas Viktor se serait nommé Capulet Lucian aurait pu se dénommer Romeo et dans ce cas les lycanthropes auraient été la Maison Montaigu. L’amour de Sonja et Lucian n’en aurait pas été moins impossible et tragique ! Voilà à quoi se résume, in fine, le scénario de cette heroic fantasy nocturne, faite de sang de cris et de voltiges Et tous ceux qui espéraient retrouver le simili latex d’une Selene décidée, seront déçus par le look anachroniquement moyenâgeux de Sonja, amoureuse transie et sacrifiée au nom de la pureté de la race. Et ces mêmes dépités seront attrister de constater que les arbalètes se sont substituées aux guns et les torches aux projecteurs directionnels. Car enfin, à quoi sert d’être vampire s’il faut vivre avec les technologies de son époque ? Et les postures d’un Spartacus des loups-garous que mime désespérément Lucian ont du mal à faire oublier l’asthénie scénaristique. Et le fait que les hommes-loups combattent pour se libérer de leurs chaines ne lui confère nullement le charisme d’un Lénine de La Thrace. En d'autres termes, « Underworld 3 : Le Soulèvement des Lycans » constitue le plus inintéressant des opus, même s’il suinte, de-ci de-là, un « je ne sais quoi » qui prête à sourire.
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