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Resident Evil: AfterlifeUn film dePaul W S AndersonavecMilla Jovovich |
1275 Lectures Depuis Le jeudi 23 Fevrier 2012 |
Après une descente dans l’enfer du consortium, en compagnie de quelques-uns de ces clones, qui vaut au spectateur ébahi par tant d’explosions, de mitraillages et de coups de sabre, style « Kill Bill » au centre de la Terre, des instants inoubliables, Alice réduit en cendre l’intégralité des installations avant d’emprunter un appareil qui se cassera le nez non loin du Grand Nord où elle retrouve la tout aussi féministe, mais passagèrement amnésique, Claire Redfield. Puis, nos deux femmes, surproductrices d’hormone stéroïdienne, embarquent à bord d’un biplace en direction de Los Angeles pour atterrir sur le toit de la prison centrale qu’assiègent des milliers de zombies nouvelle génération. La bataille contre ces envahisseurs, atteints de pénurie alimentaire, sera rude et sanglante pour le groupe de survivants qui ne rêvait que de rejoindre le navire mouillant au large des côtes. Mais tout est mal qui finit sur une suite prévisible : Alice est passée du noir des installations souterraines d’Umbrella au vert gris humide des immenses bâtiments carcéraux pour déboucher sur le blanc limpide du navire-laboratoire Arcadia. Pour ce quatrième opus de la série, les studios ont fait appel à Paul W.S. Anderson, réalisateur du film originel. Malheureusement, si celui-ci n’était plus corps et âme obnubilé par le jeu vidéo dont sont issus les premiers volets de cette saga, il s’est laissé emporter par l’effet 3D. Et si ce « Afterlife » se regarde avec le sourire aux lèvres, force est de constater qu’à tout miser sur les effets visuels, bâtis autour de ralentis à la « Matrix » et de jaillissements hors de l’écran, le réalisateur a oublié de construire un scénario, ce qui ne pouvait que lui interdire toute mise en scène.
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