Lorsque de mystérieux vaisseaux venus du fond de l’espace surgissent un peu partout sur Terre, une seule question hante l’humanité : quelles sont les intentions de ces extra-terrestres ?
Afin de le découvrir, le gouvernement des États-Unis fait appel à la linguiste Louise Banks. Cette dernière dispose de très peu de temps pour déchiffrer les hiéroglyphes avec lesquels communiquent ces inquiétants visiteurs.

Avec ces extra-terrestres aux silhouettes de poulpe géant, dont l’encre, qu’ils crachent de leurs tentacules longilignes, dessine des ronds au signifié cabalistique, ce métrage, à coup de prolepses sibyllines, ne pouvait que séduire le spectateur en quête de flatterie.
Avec ces vibratos, arrachés aux cordes de la sémantique et de la syntaxe, qui imprègnent son propos de philosophie totémique à tendance existentielle, il ne pouvait qu’être adoubé par la critique allergique aux pétarades des superproductions hollywoodiennes.
Quant au modeste regardeur intolérant aux faux semblants, aux effets langagiers ou de manche il ne retiendra peut-être que la lapalissade de ce film qui s’étend sur deux heures :
Lorsqu’on communique à l’aide de cercles, il est normal que l’on n’appréhende pas le temps comme rectiligne, mais comme circulaire… ou elliptique.

L A