Italie, durant la Première Guerre Mondiale.
Dans des cabarets miteux, Primo Baffo se produit devant les troupes et les amuse de ses chansons et de ses sketches. Mais un jour, à la fin du spectacle deux carabiniers lui délivrent son ordre de mobilisation.
Déguisé en femme, il se présente devant un colonel et espère ainsi, passant pour un homosexuel, être renvoyé dans ses logis. Malheureusement, le subterfuge reste sans effet. Et il est expédié au front…
Alors qu’il circule dans un village détruit par les bombardements, il aperçoit une jeune femme. Succombant à l’appel de la chair, il suit l’inconnue dans une ferme abandonnée. Il se défait de son uniforme… la femme lui vole ses vêtements et autres effets personnels avant de s’enfuir avec son complice Torno, embusqué non loin.
Au terme de multiples mésaventures tragi-comiques Primo, Marianna, la belle inconnue et Torno deviennent amis… et alors qu’ils ont trouvé refuge dans une masure, Torno et Primo assistent impuissant au viol de Marianna par une escouade de soldats allemands…

Ponctué de séquences comiques non exemptes de provocation hardie, le métrage s’emploie avec conviction à dénoncer l’absurde boucherie guerrière. Les scènes dans les tranchées, les montées à l’assaut ainsi que celles se déroulant dans les bordels ambulants ou dans les salles communes d’un hôpital, se révèlent d’un réalisme surprenant compte tenu de la présence d’Aldo Maccione dans l’un des rôles principaux, Aldo Maccione que le regardeur associe instinctivement à quelques caleçonnades,

L A