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Planète HurlanteUn film deChristian DuguayavecPeter Weller |
1104 Lectures Depuis Le vendredi 8 Decembre 2012 |
Sur la planète Sirius 6B on extrayait le Beryllium, un minerai extrêmement énergétique, mais qui dégageait des radiations mortelles. Les mineurs, avec l’aide de quelques scientifiques, se regroupèrent et formèrent l’Alliance. Les patrons des mines, fédérés dans le « Nouveau Bloc Economique », n’hésitèrent pas à riposter et à déclencher une guerre thermonucléaire. Face à la barbarie du NBE, l’Alliance ne fut pas en reste. Elle créa les Hurleurs, un robot vivant sous terre et programmé pour détruire toute forme de vie. Les pulsations cardiaques guidant les attaques des Hurleurs, il suffisait aux membres de l’Alliance de masquer celles-ci grâce à un brouilleur. Certains critiques affirment que ce film constitue une des plus fidèles adaptations d’une nouvelle de Philip K. Dick. Probablement s’agit-il de quelques zélateurs de cet auteur, inconditionnels de la SF à dominante gore soft. Car disons-le sans plus attendre : ce film ne mérite pas un cornet de pop corn. « Planète hurlante » a beau avoir été tournée, pour partie, dans les sous-sols du stade olympique de Montréal ainsi que dans une friche industrielle, il sent bon le carton-pâte, le bricolage visuel et le recyclage de garde-robes diverses. Le scénario n’échappe pas au bric-à-brac des décors et costumes, avec en prime une absence criante de suspense et de surprise. Dès que la paire de vaillants combattants croise l’enfant au look de mendiant, nous devinons qu’il s’agit d’un robot maléfique, nouvelle génération. De même, dès qu’ils rejoignent le trio hétéroclite de soldat du NBE, nous devinons qu’au moins l’un d’entre eux est un robot tueur. En d’autres termes, nous sommes en permanence en train de vérifier nos intuitions. Mais, disent les inconditionnels du Meccano, ce film n’a pas bénéficié d’un important budget et ses défauts ne sont que le reflet de ce manque. Certes, comme l’avait souligné en son temps Cicéron, « L'argent est le ressort principal de la guerre », ce qui peut se traduire, dans ce cas d’espèce, par « L'argent est le ressort principal du Blockbuster » En d’autres termes, au lieu de s’attarder sur des plans d’ensemble d’un décor d’apocalypse, le réalisateur aurait probablement été plus inspiré de travailler le huis clos et de ne pas bâcler jusqu’au ridicule le dénouement.
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