Un courtier en paris hippiques indélicat est mitraillé alors qu’il marchait paisiblement dans la rue. Les soupçons du commissaire Bruno chargé de l'enquête se portent sur deux individus : Lucky Luciano, patron d'un cabaret et Bramati, patron du café « Chez Saïd ».
L’intrigue se double d'une rivalité amoureuse entre Mado, la femme de Lucky et Francine une des anciennes maîtresses qui est par ailleurs celle de Durand-Latour, propriétaire de chevaux.
Et un nouvel élément s’ajoute à l’imbroglio : Francine révèle à Lucky que Gisèle Durand-Latour, la fille du propriétaire de chevaux a le pouvoir, de par sa seule présence, de faire gagner un cheval !
Il n’en faut pas plus pour que Lucky fasse kidnapper Gisèle et porte ses paris sur un outsider !
Mais, bien sûr, l’embrouille imaginée par Lucky déraille…

1957, c’était voilà plus de six décennies et la polissonnerie filmique n’était pas ce qu’elle est ni ce qu’elle sera au seuil des années 70. Au prétexte d’une intrigue policière aussi filandreuse que simpliste et improbable, le réalisateur de ce métrage au titre ambigu plante sa caméra dans un cabaret et quelques bars à entraineuses.
Œil coquin et décolletés plongeants ; crêpage de chignons et jarretelles dévoilées ; danses lascives et seins nus. De quoi émoustiller le regardeur encore ignorant, pour une cinquantaine d’années, des frissons de l’Internet.
Et le film sorti directement dans deux salles d’exploitations parisiennes spécialisées dans les films sexy : le Midi Minuit, sur les grands boulevards, et La Cigale à Pigalle (1).


1- https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Cigale

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