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Mission EvasionUn film deGregory HoblitavecBruce Willis |
3423 Lectures Depuis Le vendredi 27 Aout 2016 |
Sa naissance a permis au lieutenant Thomas Hart d'éviter le front. Malheureusement lors d'un trajet de routine, il tombe dans une embuscade. Capturé par les soldats allemands, il est durement interrogé et craque sous la torture. Thomas Hart est ensuite transféré par train vers un camp de prisonniers. Mais le convoi est la cible de l’aviation alliée et c’est au terme d’une marche à travers la neige de plusieurs jours que lui et ses camarades atteignent le stalag que commande le colonel Werner Visser. Le colonel William McNamara, le plus haut gradé américain, le reçoit et, à sa grande surprise, l’expédie dans un baraquement d’homme de troupe. Quelques jours plus tard, les lieutenants Lincoln Scott et Lamar Archer, de l’aviation américaine, arrivent à leur tour. McNamara leur refuse le baraquement des officiers et leur attribue le même cantonnement qu’à Thomas Hart. Mais les deux aviateurs sont noirs et immédiatement la violence raciste explose. Piégé par une main anonyme, Lamar Archer se voit accusé d'avoir tenté de s'évader. Il est fusillé sur-le-champ… Une nuit, un sergent Bedford, raciste notoire, est assassiné alors qu’il s’était glissé hors de baraquement, pisté de loin par Lincoln Scott. Lincoln Scott aurait-il assassiné Bedford qu’il tient pour responsable de la mort de Lamar Archer ? Le colonel Werner Visser ordonne qu’on le fusille… William McNamara réclame un procès… Werner Visser accepte qu’une cour martiale se réunisse… William McNamara charge Tommy Hart d’assurer la défense de l’accusé Le cinéma US est friand de films mettant en scène un procès. Tantôt appréhendés du point de vue de l’avocat de la défense ou de l’accusation, des jurés ou du présumé coupable, d’un journaliste ou d’un flic tenace, toutes ces options et tous les cadres, civil ou militaire, ont été expérimentés. Mais rares doivent être les métrages où une cour martiale se réunit dans un stalag ! L’étonnement dissipé, le spectateur suit d’un œil distrait les diverses péripéties qui émaillent cet étrange procès, il les suit d’un œil d’autant plus distrait que le titrage français lui en a révélé l’enjeu ! Et c’est là que réside la faiblesse du métrage, faiblesse dont ne peut être tenu pour responsable le réalisateur puisque, soucieux de ménager la curiosité du public et son rebondissement final, il avait pris soin de titrer « Hart's War ».
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